Roman Castello Make love, not war.
Messages : 29 Date d'inscription : 11/06/2009
| Sujet: Roman Castello - [La pipe au papa du pape Pie, pue] Jeu 11 Juin - 23:24 | |
| Nom: Castello. Prénom: Romano, dit Roman, Emilio, Augusto. Age (entre 15 et 28): 22 ans. Nationalité: Italienne. La mode n'est pas encore à l'immigration choisie. Activité (Etudiant [en quoi] etc...): De petits boulots en petits boulots, avec, notamment, interprète ou traducteur, au noir, mécanicien, au noir, Baby-sitter, au noir etc...
Histoire (12 lignes min): En 1922, Mussolini marche sur Rome, et obtient les pleins pouvoirs de la main même du roi. A l’époque, Guido Castello a six ans. Il intègre les jeunesses fascistes, qui lui laissent un souvenir terrible. Son père est officier du régime, et adhère sans limites au programme fasciste de Mussolini. Le petit Guido en souffre, mais cache sa rébellion. Il n’attend plus qu’une chose, du haut de ses six ans, la chute du dictateur qui gouverne l’Italie d’une main de fer, et la mort de son père. En 1940, Guido a vingt-quatre ans. Est devenu imprimeur, et au fond de son atelier, il cache trois amis juifs. Il s’est arrangé pour avoir un contact, en France. Dans la nuit du sept au huit août, il doit partir avec eux, les emmener à la frontière. Là, leur contact, une certaine Elise Loirat, doit prendre la relève. Un seul regard suffit à Guido pour le déterminer à ne pas laisser Elise partir sans faire la promesse qu’ils se reverront. Pendant trois ans, des lettres traversent la frontière franco-italienne, de manière clandestine. En décembre 1943, ils se revoient brièvement, à la frontière. Clandestinement. Font l’amour pour la première fois, et se jurent que ce ne sera pas la dernière. Se séparent en s‘embrassant. Chacun repart dans son pays. En 1945, L’Allemagne capitule face aux alliés, l’Italie est tout aussi vaincue. Pour fêter la fin de la guerre, Elise et Guido se retrouvent une nouvelle fois à la frontière, clandestinement. Refont l’amour, clandestinement. Et décident de se marier, dans la nuit, même s’ils savent bien, très bien, que chacun vivra dans un pays différent. Lorsque son ventre s’arrondit, Elise affronte le regard effrayé de ses parents qui essayent de la marier avant que tout Nice ne soit au courant. Mais non. La femme refuse. Le bébé n’aura qu’un seul père. Il sera franco-italien, saura parler deux langues, et n’aimera pas la dictature. Le plus grand scandale étant tout de même que le père, par analogie, est un facho. Romano nait à l’hôpital de Nice le 21 mars 1946. Son frère jumeau n’a pas le temps d’être nommé qu’il meurt déjà. Mais c’est tellement courant, à ce moment là. C’est effectivement le premier jour du printemps, cette année-là. Il fait doux, et le ciel bleu fait oublier, le temps d’une journée, l’horreur de la guerre, terminée depuis presque un an. De son côté, Guido est retenu à Rome. Son père est mourant, et il y a l’atelier, sa sœur tout juste fiancée… Elise reste un moment chez ses parents, qui, malgré leur réaction à l’annonce de la grossesse, s’occupent énormément du gamin. Les lettres entre Nice et Rome restent le seul lien entre les deux parents de Roman. Elle lui envoie des photos de leur enfant qui grandit. Qui devient si beau. Elle lui écrit le premier mot, le premier pas, le premier jour d’école. Le premier drame. Après avoir entaillé la joue de l’enfant, Tip-tap, le chien, est piqué. Puis, Elise écrit qu’elle arrive. Bientôt. Roman a sept ans quand sa mère le prend par la main, un matin. Elle l’emmène à la gare, monte avec lui dans le train. Et à Milan, elle embrasse Guido, qui les attend, sur le quai. Mais quelque chose manque. A Elise, surtout. Un homme. Il s’appelle Edgard, il est français, et l’attend, à Marseille, avec une bague plus chère que ce que Guido ne pourra jamais payer. Elle s’en va en pleurant, un matin de juin 1955. Roman a neuf ans, et la rage qui monte en lui est probablement comparable à celle du petit Guido, vingt-cinq ans plus tôt, lorsqu’il devait, avant de passer à table, faire le salut fasciste, pour éviter de recevoir un raclé du père qui en donnait sans se priver. Elise partie, Guido reste seul avec son fils, dans une ville que ni l’un ni l’autre ne connaissent. Perdus, seuls, ils partent ensemble découvrir Palerme, en Sicile. Guido, qui baragouine le français, apprend l’Italien à Roman. Il lui apprend Chagall, Michel Ange, Kandinsky, Van Gogh, Le Caravage et Dali. Il lui apprend les filles. Peut-être un peu trop, ou justement, pas assez. A treize ans, alors qu’il est en plein révolution intérieure, Roman rencontre Chiara. Déjà, elle est trop belle. Elle effraie presque les garçons. Mais pas Roman. C’est un amour indescriptible qui commence. C’est une amitié étrange, pas encore ambigüe, à cet âge là. Un soir gris, un soir qu’il pleut dans la rue comme dans le cœur de Roman, d’une manière inexplicable, leurs lèvres se scellent. Ils ont dix-huit ans, la vie devant eux, et une envie de s’aimer que probablement personne n’a ressenti, avant eux. Le homme sent dans son ventre comme un creux, quand il remarque l’arrondi, sous la chemise de Chiara. Il a peur de faire la même erreur que Guido, qu’Elise. Mais l’angoisse s’efface dès la naissance de Matteo, en Janvier 1965. Lentement, Roman et Chiara redeviennent plus amis qu’amants. Sans se poser de questions, sans cris et sans larmes, ils se quittent, par un soir de novembre, probablement aussi pluvieux que le soir où ils se sont embrassés. Roman, qui a fini le lycée, décide, comme la plupart des artistes de l’époque, d’aller tenter sa chance à Paris. Chiara reste. Et la vie continue.
Personnalité (physique, caractère)(+/- 5 lignes): Opinions politiques: Goûts (loisirs etc...)(+/- 5 lignes):
Avatar choisi: Gaspard Ulliel
Dernière édition par Roman Castello le Lun 22 Juin - 20:03, édité 3 fois | |
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Coline Maddon L'avis général contre l'avis du général
Messages : 140 Date d'inscription : 10/06/2009
| Sujet: Re: Roman Castello - [La pipe au papa du pape Pie, pue] Jeu 11 Juin - 23:25 | |
| Je me permets de baver devant tes icons !! MON DIEU ! | |
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Maxine Verdun Fermons la télévision, ourons les yeux
Messages : 111 Date d'inscription : 30/05/2009
| Sujet: Re: Roman Castello - [La pipe au papa du pape Pie, pue] Jeu 11 Juin - 23:27 | |
| tu peux. Mais fais gaffe à ton ordi, ça va le déteriorer. | |
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Coline Maddon L'avis général contre l'avis du général
Messages : 140 Date d'inscription : 10/06/2009
| Sujet: Re: Roman Castello - [La pipe au papa du pape Pie, pue] Jeu 11 Juin - 23:29 | |
| T'en fais pas pour lui, va ! Il est habitué ... Entre Gaspard Ulliel, et Andrew Cooper, la bave, il connait ! | |
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Roman Castello Make love, not war.
Messages : 29 Date d'inscription : 11/06/2009
| Sujet: Re: Roman Castello - [La pipe au papa du pape Pie, pue] Jeu 11 Juin - 23:32 | |
| Mmmmmmmh, miam, il doit adorer, quand tu l'allume ton ordi!! Il doit se dire: "Aaaaaaaaahhhh, la baveuse!!!!!!" | |
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Coline Maddon L'avis général contre l'avis du général
Messages : 140 Date d'inscription : 10/06/2009
| Sujet: Re: Roman Castello - [La pipe au papa du pape Pie, pue] Jeu 11 Juin - 23:34 | |
| Il se permettrai pas ! Voyons ! Et puis il m'adore je lui fais des super - MANIFIQUE même - fond d'écran, alors tu penses ... | |
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