Paris, année 1968.
Dans la rue, les manifestations et les révoltes battent leur plein.
Chez les jeunes commence la libération.
Certains, engagés, adhérents au PS ou à la LCR crient au balcon de De Gaulle:
"Elections, pièges à cons!"
On écoute Elvis, Antoine, The Beatles, Johnny Halliday (si, si, je vous assure, les gens écoutaient ça) ou France Gall sur des tournes disques portatifs.
On imite le style de Bowie et celui de Françoise Dorléac.
On emmerde la société de consommation.
On n'avorte pas encore, c'est interdit.
On n'est pas majeur à 18 mais à 21 ans. Eh oui, la vie est dure.
On fume partout, il n'y a pas de restriction.
La peine de mort est toujours appliquée.
On ne va ni à Disneyland, ni au parc astérix, ni au musée du quai Branly, ni à Baubourg, ni au musée d'Orsay, ils n'existent pas encore.
On danse le jerk, le rock & roll, les slows, non pas aux planches mais dans des 'clubs'.
On n'a pas de CD, pas de I-pod, pas de MP3. Pas d'ordinateur, pas de téléphone portable.
Cette année, au cinéma, on va voir Astérix et Cléopatre, le dessin animé; 2001: Odyssée de l'espace; Le bal des Vampires ou Le Bon, La Brute et le Truand.
Les nouveau disques vinyls dans les bacs sont ceux de Johnny Cash, D'Eddy Mitchell, des Doors, de Françoise Hardy ou d'Aretha Franklin.
En un mot (ou plutôt deux): On vit.
Ici, des jeunes et des moins jeunes vivent leur vie,
la commencent, la découvrent.
Je dirai même:
"Le Révolution du Saucisson est en marche!!"
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